Montaigu-le-Blin - Allier - FRANCE
 

Séjour 2013 Oléron

SÉJOUR SUR LA CÔTE ATLANTIQUE

Sous l'impulsion de MPF, nous étions 13 adhérents à séjourner du 3 au 6 juin au village-vacances AZUREVA de Ronces-les-Bains en Charente Maritime (17). Après une réunion préparatoire courant Mai, nous étions 10 adhérents et 3 véhicules au départ fixé à 7h00, mairie de Montaigu-le-Blin, et 3 adhérents / 1 voiture au départ de Varennes-sur-Allier, 7h15. Le mode de transport retenu : le co-voiturage, avec une participation de 25 € pour les adhérents véhiculés.

 

PREMIÈRE JOURNÉE (3 juin)

Départ du point de rencontre de Varennes-sur-Allier. Déjeuner prévu sur l'itinéraire, au Moulin de la Baine à Chaniers (dépt. 16) et visite de la Corderie de Rochefort (dépt. 17). Arrivée à 19h00 au village-vacances AZUREVA de Ronces-Les-Bains.

Première pause à Parsac, près de Guéret. Il était normal, au terme des 140 kms, de se refaire une petite santé par une pause café et patisserie bien sûr ( cake et pain d'épices ! Humm... un délice !) 

Puis, nous avons repris la route jusqu'au Moulin de la Baine sur la commune de Chaniers où nous étions attendus pour nous restaurer.

Photo de droite, après le repas... Les "mines" sont réjouies... D'autant que le soleil était présent mais pour combien de temps..? Bon, on ne cache rien aux internautes : il ne nous a jamais quitté du séjour !

Départ pour la visite de la Corderie royale de Rochefort où nous attend un guide : Jaja, amie d'une adhérente. Nous la remercions encore vivement pour son rôle de gendarmette dans la traversée de Rochefort... 




D'abord, le bâtiment construit par l'architecte François Blondel en 1666, d'une longueur de plus de 374 mètres, il fut utilisé pour la réalisation des cordages de la marine royale.





On visite gratuitement une bibliothèque dont l'essentiel des ouvrages se rapportent à la mer.

S'ensuit un musée (payant) et relativement onéreux. On y découvre la "vie du chanvre", matière servant à la confection des cordages.

Puis, sous réserve d'un droit d'accès (payant), vous pouvez visiter l'Hermione en construction.

Ce navire de guerre français a servi la marine de 1779 à 1793 (coulé en 1793). C'est une frégate de 12 en rapport au calibre de ses 34 canons. Elle fait partie des frégates de la classe Concorde (dessinée par Henri Chevillard) construite à partir de 1777 à l'arsenal de Rochefort. L'Hermione est connue pour avoir conduit le marquis de Lafayette aux Etats-Unis (1790). Équipage 260 à 300 marins ; 3 mâts dont un mât de 56,50 m ; une voilure de 2200 à 3315 m² ; un déplacement à vide de 1166 tonnes ; 2000 chênes sélectionnés dans les forêts françaises ont été nécessaires à la réalisation de ce puzzle géant de 400 000 pièces ! En 1793, commandée par un équipage peu expérimenté, la frégate sombre en heurtant des rochers au large du Croisic (dépt. 44).

Photo de gauche : cordage servant d'attache aux ancres de marines. En l'occurence, celle de l'Hermione pesait 1500 kg.

Visite terminée.

Nous reprenons la route... direction le village AZUREVA de Ronces-les-Bains

Dès notre sortie de Rochefort, nous passons près du pont transbordeur De Matrou enjambant la Charente. Son tablier de 175,5 m de long culmine à 50 m. Ce pont fut livré en 1900 par l'ingénieur Ferdinand Arnodin. Sa capacité est de 14 tonnes. C'est le dernier existant en France. Une nacelle permet le passage d'une rive à l'autre de la Charente en 75 secondes.

 

Le soir venu, arrivée au village-vacances AZUREVA pour notre premier dîner et la remise des clefs.

 

DEUXIÈME JOURNÉE (4 juin) 

Après un petit déjeuner copieux et des discussions animées, nous partons vers 9h00 pour la citadelle du Château d'Oléron (visite en petit train touristique). Au retour, restauration au village AZUREVA de Grand-Village. Puis vers 13h30, direction Boyardville pour une sortie en mer avant de visiter le phare de Chassiron. Retour au village AZUREVA de Ronces-les-Bains en passant par le port de la Cotinière.

De notre village-vacances, passage obligé sur le pont de la Seudre qui enjambe le fleuve du même nom entre La Tremblade et Marennes d'oléron. Il fut construit entre 1971 et 1972, accuse une longueur de 1024 mètres et une hauteur d'un peu plus de 20 mètres.

Puis, nous avons emprunté le pont de l'île d'Oléron de Bourcefranc-le-chapus à Château d'Oléron. Cet ouvrage a été livré en 1966. D'une longueur de 2862 mètres pour une hauteur de 24 mètres, il fut, j'usqu'en 1974, le pont le plus long de France, détrôné par la réalisation du pont de Saint-Nazaire. Une précision : le pont transporte, dans son tablier, l'eau potable grâce à une canalisation de 60 cm de diamètre, l'électricité et le téléphone. Le péage a été supprimé en 1991. Quelques chiffres : 45 pilastres, 25 000 m3 de béton et 2 700 tonnes d'acier.

À gauche, coté continental, le Fort Louvois est une fortification édifiée par l'ingénieur et architecte Sébastien Le Prestre, mieux connu sous le nom de Marquis de Vauban.

Première visite de la journée et pas des moindre puisqu'il s'agit de la citadelle de Château d'Oléron. La citadelle fut édifiée sous les ordres de Richelieu de 1630 à 1704. Il s'agit d'un ouvrage militaire. Elle demeure longtemps un camp d'entraînement et d'embarquement pour les soldats en partance vers la Nouvelle-France (côte Est des Etats-Unis). Transformée en prison durant la terreur, puis une nouvelle fois en 1870, elle est classée Monument Historique en 1929. Occupée par les Allemands en 1940, elle est endommagée à la suite d'un bombardement le 17 avril 1945.

Nous voilà partis... 

Le bâtiment de l'arsenal.

 

De retour au point de stationnement, nous prenons la direction du village-vacances AZUREVA de Grand-Village pour nous restaurer.

Pour commencer, l'apéritif, incontournable moment convivial, avec comme évidence, en Charente, le Pineau !

Puis le déjeuner, buffet libre service... 

...avant le départ pour Boyardville, à l'assaut de Fort Boyard et l'île d'Aix. Les lunettes de soleil sur le nez !

Le Fort Boyard de forme ovale mesure 68 mètres de long sur 31 mètres de large, pour une superficie de 2689 m². Les murs d'enceinte culminent à 20 mètres au-dessus des fondations. Il s'agit d'une place forte ! Sa destination initiale : une prison. Sa construction dura plus de 50 ans (de 1804 à 1857) !

L'île-d'Aix dispose d'une superficie de 1,19 km² pour 232 habitants en 2010. Des rotations journalières en bateau sont commercialisées.

Au loin, les fortifications Vauban de la ville de Fouras.

De retour sur l'île d'Oléron, nous prenons la direction du phare de Chassiron.

Hauteur : 43 mètres. 224 marches pour accéder à la courcive. La portée du phare est de 52 kms. Le phare de Chassiron permet aux marins de rentrer dans les eaux du perthuis d'Antioche, lieu semé de récifs et réputé pour ses nombreux naufrages. C'est le plus vieux phare de France après celui de Cordouan. Ce phare, construit en 1635, a subit plusieurs constructions successives notamment celle de 1834 avec des fondations 18 mètres de diamètre pour 3 mètres de profondeurs.

Vue sur l'île de la courcive extérieure.

Les drôles de dames, façon Chassiron..! Qui reconnait Farrah Fawcett ? Hein ?

Ci-dessous, les globe-trotters montacutains dans l'escalier les conduisant à la courcive. Remarquez DDR équipé du tee-shirt MPF... Tout un symbole.

Départ pour le dîner au village AZUREVA de Ronces-les-Bains. Mais avant, arrêtons-nous quelques minutes au port de la Cotinière. Que du bonheur !

La Cotinière est le premier port de pêche de la Charente Maritime et l'un des cinq premiers ports français pour certaines espèces dont la crevette. Plus de 200 marins y travaillent quotidiennement rapportant près de 4500 tonnes de poissons par an dont 400 tonnes de céteaux (poisson plat). Le céteau peut être confondu avec la sole. D'une dimension de 30 cm, son habitat se situe entre 10 m et 450 m de profondeur sur un fond sablonneux et/ou vaseux.

Nous laissons les cotinards à leur port d'attache et nous partons pour nous restaurer... à AZUREVA Ronces-les-Bains. Après cette restauration dînatoire, petite randonnée de soirée (5 kms) pour admirer ce magnifique coucher de soleil. On est bien ! Hein, Tintin ?

En attendant la journée suivante...

 

TROISIÈME JOURNÉE (5 juin)

Après le petit déjeuner toujours copieux, sortie en vélo pour huit volontaires, les autres préférant une sortie à pieds plus modeste.

Au départ du village-vacances.

Ci-dessous : photo de l'autre côté de la ligne de départ. 1... 2... 3... Partez !

Nous voilà partis à bicyclette vers la pointe de l'Espagnole par des pistes cyclables traversant la forêt de pins. Une petite pause quand-même, on n'est pas aux pièces..!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ci-dessous, la pointe Espagnole. Ici, tout est grandiose. La mer est à perte de vue. À l'horizon, quelques bateaux que nous distingons à peine, aveuglés que nous sommes par un soleil amoureux... la présence d'embruns maritimes... le sable chaud... les bikinis. Oups, c'est pour cet après-midi à la piscine chauffée... Quel séjour !

Pas trop fatiguées, les filles ? Retour au village en flânant par le centre ville de Ronces-les-Bains avant le déjeuner. Ça vous va ?

14h00 : départ vers Royan pour découvrir le phare de la Coubre, le puits de l'Auture et le pont du diable.

 

 

Le phare de la coubre, haut de 64 mètres et 300 marches, éclaire et sécurise l'accès à l'estuaire de la Gironde.

Il faut attendre 1895 pour qu'une tour en pierre de 57 mètres de hauteur soit érigée mais l'édifice s'écroule en 1907 sous l'effet de l'érosion marine.

La visite du phare se fait sur RDV. Présence d'un écomusée.

 

 

 

Nous voilà rendus au puits de l'Auture. Puits accessible par la route du bord de mer à Saint-Palais-sur-mer. De forme circulaire et d'une profondeur de 5 mètres, le puits est relié à la mer par un petit tunnel. Lorsque la mer monte, l'eau jaillit par cet orifice.

On y voit également les cabanes de pécheurs appelées carrelet.

Direction le pont du diable : rien d'extraordinaire mais c'est toujours agréable d'être en contact avec les éléments. Premiers bains de pieds pour certains.

Retour et piscine chauffée pour les plus courageux... (devrais-je dire, les plus courageuses !) Ensuite, dîner pour tous. Ce soir, AZUREVA met en avant les antilles françaises : accras, boudins, poulet au curry, poisson des îles, salade de fruits... J'arrête... (ou vous allez saliver !)

QUATRIÈME JOURNÉE (6 juin)

Après le petit déjeuner, départ pour une rando de 1,7 kms dans les ruelles étroites du centre ville de La Tremblade... suivi d'une découverte d'un métier, l'ostréiculture... Késako ?

La Rando

La balade en bâteau sur la Seudre à la découverte du monde ostréicole du bassin d'Oléron : capitale de l'huître... toujours sous un soleil très amoureux.

1er groupe

 

2ème groupe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ci-dessous : les explications du capitaine du LCAMPO (06.14.52.32.73) que nous remercions vivement pour cette formation sur le tas et la vente d'huîtres.

L'ostréiculture est l'élevage des huîtres. Cette activité fait partie de la conchyliculture qui est l'élevage des mollusques en général.

Un peu de vocabulaire savant : la mytiliculture est l'élevage des moules ; la vénériculture, celui des palourdes ; la cérastoculture, celui des coques ; la pectiniculture, celui des coquilles Saint-Jacques et l'halioticulture (soyons jusqu'au-boutiste), celui des ormeaux. Maintenant, vous savez tout. 

Ici, l'élevage des huîtres, à Marennes d'Oléron, emploie environ 1000 ostréiculteurs épaulés à l'année par 2000 salariés. En période de commercialisation, l'ostréiculture sur ce bassin emploie 100 000 salariés saisonniers !

Il existe deux types d'huîtres : la creuse, 98 % du marché, et la plate, 2 %.

La culture de l'huître se fait à partir de larves, "le naissain", collectées sur des supports rigides fixés sur les berges de la Seudre (plus petit fleuve de France, 17 kms d'eau de mer et 50 d'eau douce). Les larves en suspension dans l'eau, en grossissant, s'alourdissent et tombent sur ces collecteurs. Il existe des "écloseries" permettant d'avoir également des naissains de laboratoire. De même qu'il existe des huîtres OGM (dites la triploïde). C'est une technique d'incoporation d'un troisième chromosone qui la rend stérile donc plus de laitance. Elle est commercialisable tout au long de l'année... En effet, les consommateurs avérés évitaient d'acheter des huîtres les mois sans "R" (c-à-d les mois de reproduction de l'espèce de mai à août. Les autres mois de l'année, les huîtres autochtones n'ont pas de laitance). Pour reconnaître une huître OGM, il suffit de l'observer : elle dispose, en extrémité de la partie la plus fine de sa coquille, un "bec de perroquet". Alors, achetez des huîtres label rouge ! D'autant que l'huître OGM serait à l'origine de la propagation d'une maladie occasionnant une surmortalité de 85 % des populations autochtones.

Il faut environ trois ans pour commercialiser l'huître. Après le captage (création du naissain), l'ostréiculteur doit régulièrement nettoyer les poches où sont placées les huîtres, les trier puis, en dernière lieu, les placer dans des "claires", parcs de décantation et d'affinage.

Les huîtres sont vendues en bourriches et au kilo. Fini la vente à la douzaine, il s'agit de maîtriser les poids transportés. Une variante de 40 % du poids est observable entre deux huitres de même calibrage !

On comprend mieux pourquoi le chaland a un fond plat.

Un chaland à pleine vitesse transportant deux palettes de poches d'huîtres.

Les poches d'huîtres sur palettes.

Les cabanes des ostréiculteurs.

Voilà, il est 11h30, ce jeudi 6 juin, nous devons repartir au village-vacances AZUREVA pour un dernier déjeuner avant de reprendre la route pour Montaigu-le-Blin.

Petite surprise du Président, juste avant le départ du quai : la dotation d'un set de table reprenant l'historique des lieux visités. L'exemplaire supplémentaire est à 4€.

La photo de famille avec le président :

 

Dernière photo avant le retour :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous remercions la famille Chatelier de Varennes-sur-Allier pour son hospitalité et le pot de retour qu'elle nous a offert. Initiative bien sympathique et appréciée de tous.

Quant au village-vacances, il a été fidèle à lui-même avec un bon rapport qualité/prix. Retrouvez ses destinations sur www.azureva-vacances.com ou 0 825 825 432 (0.15cts la mn)

 

En attendant de nouvelles aventures de MPF...

Merci à tous et bon vent !

 

Alain Lyron
Le Président de Montaigu Place Forte