Venise - journée de dimanche

Souvenez-vous des consignes de la veille... et notre RDV matinal à 8h30 dans le hall de l'hôtel. Juste avant, petit-déjeuner obligé pour tenir cette journée qualifiée de sportive, onséquence de notre itinéraire du jour : le Palais des Doges, le campanile, le campo San Stefano, le pont de l'Accademia, le pont du Rialto puis retour à l'hôtel.

Revenons un instant sur le petit-déjeuner de type international pris à la résidence Residenza Cannaregio. L'hôtel 4 étoiles propose un petit-déjeuner copieux et à volonté. Arrivé dans les derniers, j'ai pu constaté qu'un participant s'était servi une bonne assiette de charcuteries grillées complétée d'oeufs brouillés. Mais on y trouve aussi des croissants tout chauds, des patisseries, petits pains et toasts, yogourts, fruits frais entiers ou tranchés (melon, ananas), fromage blanc, mozzarella, fromages tranchés et charcuteries italiennes. De quoi de se faire de bons petits sandwichs pour le midi (pour ceux qui veulent).

Bon, il faut le dire, il y avait une excellente humeur ce matin. Tout comme les jours qui suivirent, d'ailleurs. MPF, une fine équipe !

Départ vers la cité des Doges en vaporetto de la station San Alvise.

Navigation jusqu'à la station Fondamenta Nove pour reprendre la ligne 4.1. La vitesse des vaporetti n'excède pas les 7 km/h afin de limiter la dégradation des berges due aux vaguelettes générées. Du coup, un bon nombre de petites embarcations nous dépasseront durant le trajet.

La ligne de vaporetto nous conduit à la station le Lido. Le Lido est une bande de terre de 12 kms de long, 50 m de large, qui ferme la lagune. Côté adriatique se trouvent des plages de sables fins à perte de vue. Ici, pour se déplacer, pas de souci, 3 solutions : le vélos, le bus ou le taxi. Car ici, les véhicules motorisés sont autorisés.

On reprend le bateau pour rejoindre la place San Marco.

Photo de gauche, des bricole (fr : ducs-d'Albe) délimitent le chenal de navigation. À droite, les deux campaniles de San Marco et de San Giorgio Maggiore.

Descente à la station San Zaccaria. Puis, visite du Palais des Doges ou Palazzo Ducale. Ci-dessous, 12 prises de vue, en sachant que bon nombre de parties du palais sont interdites à la photographie. Le président suggère un temps libre avec rendez-vous à 14h30 au pied du campanile. Ce qui ouvre droit à 4h00 de visite et 1h00 pour le déjeuner.

Chef d'œuvre du Gothique vénitien, le volume important de la résidence des doges échappe à l'impression de lourdeur grâce à un habile procédé architectural : l'inversion des masses. Cette technique place des volumes pleins en hauteur tandis que les galeries inférieures bénéficient d'une grande finesse de décor.

Cheeeeese... pour la photo SVP !

Cour intérieure magnifique avec son élégante aile renaissance. À droite, galerie couverte ouvrant vers des escaliers d'accès au premier étage. Ici, trois grands espaces : les appartements des Doges, les organes politiques (le Conseil des Dix, le Sénat, le Grand Conseil), la police secrète et la prison dont l'accès se fait par le non moins célebre Pont des Soupirs.

Des montacutains en prison ! Ils n'ont pourtant rien fait de mal... Ils ont même l'air content d'y être...

Jusqu'au XVIème siècle, le palais abritait les prisons de Venise situées sous les toits. Elles sont appelées les plombs (i piombi) car leur couverture était faite de plaques de plomb et la température montait jusqu'à 50 degrées à certaines heures de la journée en été ! C'est de cette prison que s'évada Giacomo Casanova. Seul évadé connu à ce jour avec le prêtre Baldi, son voisin de cellule.

Une autre prison de 19 cellules fut construite à côté du palais : la prison des puits. Appelée comme cela car elle n'était plus sous les toits mais au rez-de-chaussée et en sous-sol. Les prisionniers ne souffraient plus de la chaleur mais de l'humidité et du froid, voire de l'eau lorsque des crues survenaient. Acqua alta ! 

Bravo les architectes ! Au-delà de ce que l'on observe, combien de pilotis en sous-sol ?

Rampes, colonnes et marches d'escaliers en marbre d'Istrie...

L'Escalier d'Or (stuc et or 24 carats)...

Une des immenses salles du palais...

Tableaux et toiles de grandes dimensions... Œuvre de Tintoret.

Fin de la visite et sortie place San Marco...

Direction le restaurant pour une partie du groupe. Pour les autres, quartier libre.

Ça sent bon ici, c'est déjà ça !

Retour à la place San Marco et visite du campanile de 97 m de haut, reconstruit en 1909 après son écroulement. À ce titre, il faut préciser qu'aucun campanile de Venise n'est d'aplomb ! Ils penchent tous plus ou moins.

Côté Ouest : la place San Marco.

Côté Sud : San Giorgio de Maggiore et la pointe Est de la Guidecca. Au premier plan, une batterie de gondoles et un vaporetto.

Côté Est : le Palais des Doges. Au fond, le jardin Giardini et plus loin le Lido.

Toujours côté Est : surplombant la basilique San Marco.

Côté Nord : au fond d'image, dans la brume, l'île de Murano.

Le campanile San Marco servait de tour de guet. Il est doté de 5 cloches. Il s'écroula sur lui-même en 1902 et le soir-même, le conseil municipal approuvait le déblocage de 500 000 lires pour sa reconstruction. Son soubassement comptabilise 100 000 pilotis!   Sur sa gauche, la basilique San Marco est l'une des plus importantes de Venise. Construite en 828, reconstruite en 976 après un incendie, elle est depuis 1807 la cathédrale du patriarche de Venise. Les mosaïstes ont couvert une superficie de 4200 m² qui en fait l'un des plus grands ensembles mosaïques du monde.   La place San Marco symbolise toute la fierté des Vénitiens. 175 m de long sur 83 m de large, elle est l'endroit le plus bas de Venise. Dès que l'acqua alta sévit, la place est la première partie inondée de Venise.

Direction l'église San Vidal et le pont de l'Accademia.

Et encore un petit pont, et encore une gondole sur l'itinéraire nous conduisant au campo San Stefano.

Tiens, ce panneau de circulation, c'est quoi ? Et ce campanile penché de San Stefano, combien de temps tiendra-t-il ?

Exposition de violons dans l'église San Stefano, panneau d'information sur le concert à venir à l'église San Vidal (où nous avons réservé des billets pour lundi).

Direction le pont en bois de l'Accademia.

Bon, tout le monde n'est pas prêt mais nous avons du retard. Avanti, mais au pas. 120 marches tout de même !

Droit devant, l'église Santa Maria della Salute et ses dômes. L'ensemble est dédié à la vierge. Style baroque de 1687.

Les touristes laissent, comme empreinte de leur passage, des cadenas d'amour (comme sur le Pont des Arts, à Paris)... Mais où sont donc les clefs pour les enlever ?!

Vaporetto remontant le Grand Canal (sous le soleil)...

Ça découvre... Ça zieute... Ça rigole ! Bref, on est bien, hein Tintin ?                                

Voilà les retardataires... Attention ! Au premier plan, ce n'est pas un masque vénitien... L'air de Venise est-il pollué à ce point ??? (Que néni !)

Sur le chemin qui nous conduit au pont du Rialto, dans le sestiere du Santa Croce, des centaines de boutiques nous proposent des souvenirs, notamment des masques, des vrais en carton mouillé, et des copies en plastique made in Ch... (on vous laisse deviner.)                                                      

Le pont côté Est : côté sestiere Castello.

Le pont côté Ouest. Les lots fermés par des portes en bois hébergent des commerces ouverts à la pleine saison.

Vue sur le Grand Canal depuis le Pont de Rialto.

Direction l'hôtel par la station Rialto Mercato et descente à la station Murcuola... Retour à pied à l'hôtel.

Rendu à l'hôtel, un rendez-vous est fixé vers 19h30 pour le dîner. Demain, rassemblement à 9h00 dans le hall de l'hôtel pour une nouvelle journée intense.

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